Le carré musulman ou cimetière musulman est un espace réservé et destiné à l’inhumation des défunts de confession musulmane.
Dans un carré musulman, les sépultures sont positionnées selon une direction, de façon à ce que la tête des défunts soit orientée en direction de La Mecque, la Qibla.
Les Pompes Funèbres Musulmanes OBSÈQUES NOUR sont une entreprise de professionnels du funéraire à l'écoute des familles. Chaque jour, nous agissons avec concentration, bienveillance et considération, pour organiser des funérailles de qualité afin d'inhumer les défunts musulmans dans un carré musulman.
En France il existe deux cimetières publics musulmans, le premier se trouve à Bobigny et le second à Strasbourg, ceux sont les seuls cimetières entièrement réservés aux défunts musulmans de France métropolitaine. Il en exsite également deux autres sur l'île de la Réunion.
Notre agence funéraire située à Sartrouville (78) en région parisienne, intervient à la demande des familles sur toute l'île-de-France.
Où trouver un carré musulman en Île-de-France ?
👉"Liste des Carrés Musulmans".
Le mot : Carré Musulman
La religion musulmane impose aux défunts d’être enterrés le visage vers La Mecque (Qibla). Pour une question d’organisation du cimetière, cette orientation des tombes musulmanes oblige souvent les mairies à créer des espaces dédiés dans les cimetières. Ce sont les ✴ carrés musulmans ✴. S’ils sont tournés vers La Mecque, les corps ne sont toutefois pas inhumés directement en terre comme le prescrit le Coran et la Sunnah mais dans un cercueil en bois écologique et biodégradable, conformément à la loi du CGCT.
Le respect des rites funéraires musulmans
Pour les musulmans, la question posée est celle de l’orientation particulière des tombes, le corps du défunt devant être allongé en direction de La Mecque (Qibla). Une donnée de même nature existe pour la religion juive. Si l’espace n’était pas rare, le principe de neutralité conduirait la juxtaposition des tombes, les unes et les autres pouvant avoir une orientation différente. Mais la rareté de l’espace conduit inévitablement à aligner les tombes, ce qui crée la question des « carrés religieux ».
La circulaire du 28 novembre 1975 recommande aux maires « d’user des pouvoirs qu’ils détiennent pour réserver aux Français de confession islamique, si la demande leur en est présentée et à chaque fois que le nombre d’inhumations le justifiera, des carrés spéciaux dit "Carré Musulman" dans les cimetières existants ». C’est une application très juste des principes : répondre, dans un esprit de service public, aux besoins des personnes. La neutralité, c’est-à-dire l’ouverture du cimetière à tous est respectée, car les secteurs confessionnels doivent prendre la forme de « regroupements de fait ».
En définitive, dans la mesure où le besoin existe, le maire doit créer des secteurs confessionnels comme des équipements de fait, sans matérialiser. Ce droit est équilibré comme le rappelle le Conseil d’Etat dans son rapport public de 2004 : « L’institution de carrés confessionnels dans les cimetières n’est pas possible en droit. Toutefois, en pratique, les carrés confessionnels sont admis et même encouragés par les pouvoirs publics afin de répondre aux demandes des familles, de confession musulmane notamment, de voir se créer dans les cimetières des lieux d’inhumation réservés à leurs membres ». Chaque partie doit mettre en œuvre ces dispositions dans un esprit constructif. Le refus de réserver un secteur musulman, alors qu’une demande existe et peut être matériellement satisfaite, est un abus pouvant être contesté en justice.
Tout doit être fait pour respecter la volonté, expresse ou implicite, du défunt, consacrée par l’article 3 de la loi du 15 novembre 1887.
Texte de loi : L'inhumation-des-musulmans-en-droit-français-note-de-la-Grande-Mosquée-de-Paris